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loppé dans un cache-nez, mais lorsque Meaulnes, débarrassé de ses adversaires, s’avança vers lui, menaçant, le mouvement qu’il fit pour y voir bien clair et faire face à la situation découvrit un morceau de linge blanc qui lui enveloppait la tête à la façon d’un bandage.

C’est à ce moment que je criai à Meaulnes :

— Prends garde par derrière ! Il y en a un autre.

Il n’eut pas le temps de se retourner que, de la barrière à laquelle il tournait le dos, un grand diable avait surgi et, passant habilement son cache-nez autour du cou de mon ami, le renversait en arrière. Aussitôt les quatre adversaires de Meaulnes qui avaient piqué le nez dans la neige revenaient à la charge pour lui immobiliser bras et jambes, lui liaient les bras avec une corde, les jambes avec un cache-nez, et le jeune personnage à la tête bandée fouillait dans ses poches… Le dernier venu, l’homme au lasso, avait allumé une petite bougie qu’il protégeait de la main, et chaque fois qu’il découvrait un papier nouveau, le chef allait auprès de ce lumignon examiner ce qu’il contenait. Il déplia enfin cette espèce de carte couverte d’inscriptions à laquelle Meaulnes travaillait depuis son retour et s’écria avec joie :

— Cette fois nous l’avons. Voilà le plan ! Voilà le guide ! Nous allons voir si ce monsieur est bien allé où je l’imagine…

Son acolyte éteignit la bougie. Chacun ramassa