590 VIE DE 5. MALO. Grve; Ells, curd de Lannion, vieaire g6n6ral; .Yves-Efflam l’Hostis, desserant de Ploumilliau; Jean Quemper, �icaire de Plestin; Francois Moriou, matte de Plestin; Guillou, et Descognets de Corrce, adjoints; Yves le Masson, matte de Saint-Michel-en-Gr6ve; Yves Gourbrein, matte de Plouzelambre; Francois (leftroy, maire de Plufur; Yves Mah6, maire de Locquiree; Yves (otty, tr6sorler, et Alexandre Nayrod, marguillier de Piestin; Jacques Adam, et Jacques l’Enoret, cultivateurs de Piestin; Francois-Marie Nayrod, et Francois Hamel, doercurs en mdecine; Michel Pollard, chirurgien; et quatre maitres-maons. Les reliques de saint Effiam sont ren/erm6es dans une ch’;tsse scel16e du sceau de Mgr David. Elles consistent dans tons les ossements 6num6r6s au proems-verbal, saul un fragment de vertbre donn6 en 184 it l’6glise de Kervignae (diocese de Vannes). Elles sont exposes tons les ans/ l’occasion de la fte patronale, et port6es/t la chapelle de Saint-Effiam-en-Grive, le jour de la fte de la Trs Sainte TrinitY. MONUMENTS DE SAINT EFFLAM (J.-M. A.). ’IGLISE de Piestin dent il est patron a t remani6e et 6!argie it diffrentes poques, de sorte qu’elle est maintenant plus large que longue et compte en tout cinq hers. Le clocher porte tons les caractres du xnIe steele, et sur pinsieurs de ses pierres on observe des marques de t/tcherons. Le porche midi est trs fiche, et doit tre de la fin de la p6riode ogivale. Le tombeau du Saint est une muvre du xe ou du x�e siicle, eta dii reinplacer un autre tombeau difi6 Iors de la translation de ses reliques en 994. Un chapiteau scu!pt6, au c6td gauche du porche mridionaI de l’glise de Perros-Guirec, porche qui date du xu si6cle, repriserite saint Efflara yenant au seeours du rot Arthur pour dompter le dragon. La croix de pierre, qui se trouve sur un roeher/t Saint-Michel-en-Grve, et que la met couvre
chaque mare, est d’apr6s les traditions celle que saint Efflara planta it l’endroit oti son nayire
toucha terre. D’aprs Gaultier du Mortal, ce Saint a des chapelles it Camoat, Langu61an, Lescoat, P6dernec, Piestin et it l’h6pital de Morlaix.
LA VIE DE S. MALO, OU MACHUTES,
I. Du temps que le Pape Symmachus seoit an Trône Apostolique, sous l’Empire d’Anastase I. regnant en la Bretagne Armorique le Roy Hoël II. du nom, il y avoit, en la Province que les anciens Bretons Insulaires appelloient Guic-Kastel, & les Anglois Winchester[1], un riche Seigneur, nommé Guent, à qui le Roy avoit donné le gouvernement de ladite province, parce qu’il avoit fait preuve de sa fidelité & de son courage en plusieurs honorables occasions. Ce Seigneur espousa une
- ↑ M. de la Borderie fixe à Gwent (Monmouthzhire} le lieu de naisaance de saint Malo et de saint Méen. — A.-M. T.
