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Songes-y, mon cœur, ô cœur fier de battre,
Songe à ce passé plein de désarroi.
Les remords confus qui hantaient mon âtre,

Rappelle-les-toi !


Et toute ma vie et ses équivoques,
Mes longues erreurs à travers l’amour,
Il faut, ô mon cœur, que tu les évoques

Chacune à son tour.

 
Car elle a tout su des maux que tu caches,
Un par un compté mes pas inquiets,
Et tu serais, toi, le dernier des lâches

Si tu l’oubliais.