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À LOUIS BOIVIN

DE SAINT-MALO[1]


 
Donc, Boivin, par un blême et doux matin d’automne,
Où, sur la robe d’or de la Terre Bretonne,
Septembre avait jeté son manteau de brouillards,
Vous avez planté là vos tours et vos remparts.
Fi des autos, des coachs, ennuyeux équipages !
« J’ignore, disiez-vous, ce que seront ces pages,
Écrites, comme on cause, au hasard du chemin.
À pied, la pipe au bec, le penn-baz à la main,
Par les halliers les caps, les monts et les prairies,
Je mène le troupeau de mes « Bretonneries »

  1. Fragment de la Préface pour ses Bretonneries d’automne.