Page:Le Goffic - Poésies complètes, 1922.djvu/235

Cette page a été validée par deux contributeurs.


CONSEILS À UNE BELLE NONCHALANTE


Stal vraz ar bed…
(Abbé Le Lay.)


 
Sans qu’il t’en coûte rien, Lucy,
Que l’humble dépense d’un geste,
Veux-tu dans ta demeure agreste
Couler des jours francs de souci ?
 
Chaque matin, à la seconde
Où le soleil, tel un marchand,
Ouvre au bout de ton petit champ
La grande boutique du monde,