Page:Le Goffic - Poésies complètes, 1922.djvu/23

Cette page a été validée par deux contributeurs.



Alors un grand vent déchira les nues.
Vous chantiez toujours, ô voix inconnues

Et j’avais le cœur plus troublé qu’avant,
Lorsque l’aube d’or parut au levant.
 
Et l’aube éclaira de sa flamme douce
Une enfant couchée en un lit de mousse.

L’enfant se dressa sur l’horizon clair
Et tendit vers moi la fleur de sa chair.