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C’est là-bas sur une âpre côte,
Chez un vieux peuple aux yeux d’enfant.
À basse mer comme à mer haute,
L’amour à toute heure y sanglote :
Rien qu’à l’ouïr, le cœur se fend.
 
Avant que le ciel ne se brouille,
Partez, mon cœur, mon cœur joli.
La brume file sa quenouille ;
Craignez l’automne aux doigts de rouille,
Tisseurs de silence et d’oubli.