Page:Le Goffic - Poésies complètes, 1922.djvu/184

Cette page a été validée par deux contributeurs.


GWION

Urgande !

URGANDE

Gwion !

GWION

Urgande,
C’était toi !

URGANDE

C’est toi, Gwion !

GWION

Comment n’ai-je pas vu que c’était toi ? La lune
Se levait…

URGANDE

L’ombre encor me cachait à demi.
Doux ami ;
Ne te reproche aucune faute, aucune.

GWION

Quel devait être ton effroi,
Livrée ainsi aux vents sauvages !
La mort habite ces rivages…

URGANDE

Gwion, je pensais à toi !…