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LE CŒUR EN DÉRIVE
À François Gélard.
Salaün chantait sous les deux dolents :
— Las de son stérile et morne veuvage,
Mon cœur est parti sur la mer sauvage
Avec les pluviers et les goélands.
« Prends garde ! » disaient les pluviers agiles.
Et les goélands disaient à leur tour :
« Prends garde ! La mer est comme l’amour :
N’y hasarde pas tes ailes fragiles. »