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et le soin qu’il apporte à préciser sa vision et à varier ses effets. Que lui reste-t-il donc et par quoi expliquer sa situation littéraire ? Il lui reste, comme l’a excellement dit M. Brunetière[1], d’avoir introduit le reportage dans le roman, de s’être tenu à l’affût de la curiosité publique et d’avoir su la satisfaire à temps, en lui donnant pour pâture Monsieur le Ministre, quand cette curiosité se portait aux hommes de la politique, le Troisième dessous, quand c’était aux gens de théâtre, Jean Mornas et les Amours d’un interne, quand c’était aux mystères malsains de l’hypnotisme. C’est tout ? — C’est tout.

  1. Cf. le Roman naturaliste. (Art. Le reportage dans le roman.) — Voyez encore sur M. Claretie tels articles, admirables de dédain et dironie, de M. Henri Fouquier.