Page:Le Goffic - Les Romanciers d’aujourd’hui, 1890.djvu/93

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

vifs de graine en graine picorée sur le sol ou sur le toit de tuiles rouges d’une ferme du Languedoc ; elle ne se hasarde point sur les hautes branches. » M. Chalon relève directement de M. Daudet, du Daudet de la jeunesse, bien entendu.

On retrouverait encore un peu du charme de M. Daudet, quelque chose de sa grâce émue, dans certaines pages de M. Hugues le Roux[1]. Mais par le vif des analyses, par le dramatique des situations, par l’intensité du sentiment, c’est surtout à Gontcharoff qu’il fait songer. Au reste, tel de ses romans, comme l’Attentat Sloughine n’est qu’une mise en scène du nihilisme. Ses études précédentes, et en particulier sa traduction de la Russie souterraine de Stepniak,

  1. Voyez cette exquise petite nouvelle : le Mousse.