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Par les idées et par le style, il faut donc reconnaître que les livres de MM. de Goncourt[1] sont au nombre des plus curieux de ce temps. Il n’en est point, comme ils disent, qui aient remué plus de questions, ou, ce qui revient au même, qui aient transformé en questions ce qui, pour nous, n’en était pas. Les exemples se pressent. Entre tous, sachons-leur gré d’avoir ravivé sur Homère un débat qu’on croyait éteint depuis Zénodote d’Ephèse. Et à qui donc, mieux qu’aux auteurs de la Fille Elisa et de Germinie Lacerteux, appartenait-il de nous révéler que l’auteur de l’Iliade n’a jamais peint au monde que des souffrances physiques ? Ils l’affirment. Il n’y a plus à y revenir. Mais je regrette

  1. Et en particulier ceux du survivant. (Les frères Zemganno, Chérie, La Faustin, etc.)