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gloutit une sole normande, des petits pois, du fromage et de la frangipane ; et la grande ironie du livre, c’est que tous ces prolégomènes n’aboutissent, chez Mme Duhamain, qu’à un écœurement stomachique où sombrent ses idées d’amour. Depuis Une belle journée, M. Céard n’a publié aucun roman. « Cette affirmation de sa personnalité faite et bien faite, dit M. Geffroy, Céard revint à ses bureaucratiques occupations et garda le silence »[1].

Reste M. Hennique. Celui-ci est un mâle, comme on dit dans l’école, et qui porte allègrement un bagage déjà lourd. Je signalerai seulement Dévouée et Pœuf, qui est l’histoire d’un brave homme de sapeur condamné à mort pour avoir volé un mouchoir bleu. La chanteuse

  1. Cf. Notes d’un journaliste, art. Henry Céard.