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pas sans mérite. (Voyez particulièrement Bohème bourgeoise)[1].

M. Camille Lemonnier a touché à tous les genres ou presque, histoire, géographie, critique d’art, etc. Dans le roman, on cite de lui les Concubins et Madame Lupar[2], d’une langue imagée et forte jusqu’à la brutalité.

Il y a enfin de l’observation, sous des violences, dans le Grisou de M. Maurice Talmeyr, Argine Lamiral de M. Chaperon, Mademoiselle Vertu de M. Henri Lavedan, Ahénobarda et la Gouine de M. Boyer d’Agen, Chambre d’hôtel de M. Léo

  1. On en trouvera une bonne analyse dans l’Année littéraire de M. Paul Ginisty (1887).
  2. M. Francisque Sarcey dit de ce dernier roman : « Il est d’une conception puissante, d’une belle ordonnance et d’une exécution très grasse et très fouillée. » Voir encore de M. Lemonnier : Un mâle, l’Hystérique et Happechair. On peut lui rattacher un autre Belge, M. Georges Eckoud, l’auteur de la Nouvelle Carthage.