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mieux), les autres[1]. Et c’est un ironique contraste, si l’on se rappelle encore que M. Bourgetj dans cette curieuse étude qu’il publia, à vingt et un ans et au lendemain de nos désastres, sur le roman naturaliste et le roman piétiste[2], cherchant ce que serait le roman de l’avenir et quelles conditions il lui faudrait observer, faisait ingénuement du patriotisme la première de ces conditions.

M. Métenier, dans ses livres : la Chair, la Grâce, la Croix, Bohème bourgeoise, montre un réalisme net et cruel qui n’est

  1. Citons pour leur excellent esprit le Pompon vert de M. Toudouze et Disciplinée de M. Alphonse de Launay, deux livres, où les petitesses de la vie militaire sont noblennent relevées par l’idée de patrie.
  2. Dans la Revue des deux mondes. Article non recueilli (1873).