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trouble, la lutte et la chute finale de sa maîtresse sont déduits avec une logique supérieure[1].

Marc Fane, le meilleur roman de M. Rosny[2], pour si personnels qu’en soient le fond et la forme, me plaît moins. M. Rosny fait un abus déplorable de sa science. Si l’on ne connaît la chimie, la physique, la statique, la balistique et la cryptologie, il est bien malaisé de l’entendre. Sa phrase, endimanchée de ces gros termes, a les allures solennelles et gourdes des phrases d’instituteur. Il n’y a que ces fonctionnaires et M. Rosny pour écrire « un crâne de mégalocéphale »

  1. Voir encore de M. Paul Margueritte : Maison ouverte, Mon père, etc. Ce dernier livre n’est pas écrit avec la simplicité qu’on désirerait. Mais M. Margueritte était bien jeune et enfoncé dans l’école.
  2. Voir l’Immolation, le Bilatéral, les Corneille, etc., etc.