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de M. de Sacher-Masoch[1], de M. Léon Sichler[2], de M. Ary Ecilaw[3] ; les romans anglo-saxons de M. Hector France[4], de M. Bentzon[5], de M. de Jupilles[6], de M. Max

    traducteurs attitrés des romans russes (traduct. de Tolstoï et de Tchédrine).

  1. Voir surtout ses Contes juifs. M. de Sacher-Masoch, petit-russien de naissance, est originaire de Lemberg. Son cas présente quelques rapports avec celui de Tourguenieff, qui écrivit comme lui dans sa langue natale et en français. On admire fort, à l’étranger, son Kaunitz, son Dernier roi des magyars et Le fils de Caïn.
  2. Voir ses Contes russes. M. Sichler a écrit une Histoire de la littérature russe qui a quelque mérite dans sa partie mythique et légendaire.
  3. Un pseudonyme qui cache je ne sais qui, mais point un français, à coup sûr. Gauchement écrits, les romans d’Ary Ecilaw (Roland, Une altesse impériale, etc.), fourmillent, dit-on, de révélations sur les cours du nord.
  4. Voir la série des Va-nu-pieds de Londres.
  5. Cf. Le Retour, Tête folle, etc. Au reste. M. Bentzon est surtout connu pour ses études et traductions.
  6. Cf. La moderne Babylone, Jacques Bonhomme chez John Bull, Au pays des brouillards, etc.