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« Mme de Pcyrebrune est un esprit vivant, dit M. Jules Lemaître, actif, curieux, infatigable, ouvert à toutes les impressions. » Ses meilleurs romans sont un compromis entre le roman romanesque et le roman d’observation ; — M. Gustave Toudouze (Le ménage Bolsee, Toinon, Le pompon vert, Fleur d’oranger). M. Toudouze est un romancier à thèses ; du moins apporte-t-il à leur développement un talent d’écrivain et une conscience d’analyste très appréciables. J’ai déjà cité Le pompon vert comme un de nos bons recueils de nouvelles[1] ; je citerai Fleur d’oranger comme un roman qui se lit et se discute et qui a sa marque d’originalité ; — M. Albert Cim (Service de Nuit, Un coin de province, Institution de demoiselles). M. Cim s’entend à cam-

  1. Voir le chapitre I. p. 33.