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talent, un peu mêlés, que je ne puis, je crois, mieux cataloguer que dans les éclectiques : d’abord, M. Édouard Cadol. Romancier honnête et d’une bonne humeur continue, on lui doit entre autres livres de mérite, Gilberte, La revanche d’une honnête femme, Les parents riches. La caractéristique de ses livres, c’est qu’ils sont déjà tout découpés pour la scène ; — M. Paul Perret (Ni fille, ni vierge, Sœur Sainte-Agnès, Le roi Margot). Ses affabulations sortent du domaine courant et présentent presque toujours au dernier chapitre quelque péripétie inattendue[1] ; — Mme de Peyrebrune (Gatienne, Mlle de Trémor, Une séparation, Victoire la Rouge, Les ensevelis, etc.).

  1. Je note que Sainte-Beuve appréciait fort la « sensibilité » de M. Paul Perret. Cf. Nouveaux lundis, t. V (art. Feullet).