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cement du drame et la présentation des personnages. L’auteur a lu Balzac ; il s’en souvient quelquefois. Son Valdreck est un peu lui-même cousin du bon Pons ; dans les Deux amis il figure un Rastignac de province qui est une caricature toute parlante. Son Etienne Moret doit être mis à part : c’est une étude très sérieuse, attristée souvent, de la vie universitaire. Je voudrais qu’on dédaignât moins ces jolies œuvres, vives, vraies, intéressantes, et je voudrais que mes contemporains se persuadassent qu’il y a plus de courage et d’originalité qu’on ne croit à être, en prose comme en vers, un homme de bon sens.

François Coppée. — Ecoutez l’histoire d’Henriette Perrin et d’Armand Bernard : Henriette Perrin était couturière ; Armand Bernard était étudiant. Ils se ren-