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Mario Uchard. — C’est là, du reste, un courant. Que si notre littérature a des excès, ce n’est point de pudeur. Nos pères souffraient de la métaphore ; nous souffrons du mot propre. Je ne dis point cela pour M. Mario Uchard ; mais enfin il est bien certain que M. Mario Uchard lui-même ne s’est point toujours tenu dans les limites d’une saine et étroite morale et que ce ne sont point des livres à mettre aux mains des jeunes filles que Mon oncle Barbassou et Inès Parker. Par exemple, il n’y a rien à dire à Mademoiselie Blaisot, non plus qu’à Joconde Berthier. M. Uchard n’a peut-être point une imagination très puissante ; mais je lui reconnaîtrai bien volontiers ce qu’on lui reconnaît ordinairement, du bon sens, de la verve, un esprit un peu gros, amusant tout de même, l’art de narrer