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Victor Cherbuliez[1]. — Et parlons-en bien moins encore à M. Cherbuliez. Il serait le premier à sourire ; il se prend si peu au sérieux qu’il sourit à chaque instant de lui-même. Que par bonne fortune il mette la main sur un vrai type, comme son Jean Têterol, ou sur un cas de vraie passion, comme dans Ladislas Boski, la préoccupation de l’esprit le point, le retourne, l’enlève à la réalité entrevue. Et le voilà qui part à tout railler, mais avec tant de grâce, de finesse, une politesse de si bon ton, qu’on est vite consolé du change. Il se peut même, après tout,

  1. Principales œuvres : Le Comte Kostia, La Ferme du Choquard, L’Aventure de Ladislas Boski, Olivier Maugand, etc. Valbert, le délicat «« essayiste » de la Révue des deux mondes n’est autre, comme on sait, que M. Cherbuliez. Se reporter sur M. Cherbuliez à un excellent article de M. André Bellessort (Chroniques, no d’oct. 1883.)