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patron[1]. Il fut comme eux et d’abord un grand agenceur de drames ; si la part d’observation est la plus forte dans ses livres, elle y est bien mêlée : réalisme, fantaisie, mysticité, il entre bien des éléments dans la composition de ce colosse. Il ne se raisonnait pas ; il produisait. C’était tout, excepté un romancier à système. Aussi sa vraie lignée, peut-être n’est-ce point, malgré l’apparence, M. Zola et M. de Goncourt, et point davantage M. Bourget ; mais plutôt M. Malot, M. Delpit, M. Case. Je ne dis point que ceux-là soient restés étrangers à toute préoccupation d’école. Le courant a réagi certainement sur eux dans

  1. On se reportera sur Balzac à l’étude de M. Émile Faguet, dans ses Écrivains du XIXe siècle. — M. Nettement l’appelle d’une belle expression : « le poète des faits ».