Page:Le Goffic - Les Romanciers d’aujourd’hui, 1890.djvu/309

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


V

J’ai gardé pour la fin et pour la bonne bouche, comme on dit, M. Barbey d’Aurevilly. M. Jules Barbey d’Aurevilly ne veut point paraître notre contemporain. Voilà quatre-vingt et un ans qu’il se meurt à petit feu d’être né dans ce méchant siècle de bourgeoisie, et les protestations dont il emplit ses volumes sont encore le seul prétexte qu’il ait trouvé à vivre. Du moins, on l’a « distingué ». Il dit d’un de ses héros qu’il était pareil à un