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mancier, il rentre dans le rang. Voir Le viol, où il y a le souvenir de Mlle de Maupin. Le petit Moreau est une étude à part (très honnête, très discrète, attristée et douce) du sentiment maternel.

Mme Judith Gautier, fille du grand Théo et belle-sœur de M. Bergerat[1], reste aussi dans la tradition. On cite ses drames, ses « salons », ses bons mots ; on ne cite presque jamais ses romans, et c’est dommage, car il y a de la chaleur et de l’emportement dans Le lion de la victoire et dans La reine de Bengalore.

M. Bertrand Robidou, qu’on connaît moins[2], a prodigué dans tous les gen-

  1. Plus, épouse divorcée de M. Catulle Mendès.
  2. On trouvera sur M. Robidou de bons articles de M. Mario Proth et de M. Oscar Comettant. J’y renvoie. Tout récemment, son Histoire du clergé pendant la Révolution a fait faire un pas considérable à l’étude de ce grave problème.