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assurément un maître rhéteur, et, comme il dit encore, comme cette étrange Miarka, la « fille à l’ours », qu’un caprice de la destinée jeta de sa roulante tribu à la banalité des villes, une sorte de zingari civilisé, un zingari qui aurait fait ses classes, traversé la rue d’Ulm et les littératures anciennes, et qui garderait du tempérament ancestral les fièvres, les colères, les spasmes, l’amour enfantin du tam-tam et des paillettes, et le culte aussi des grandes choses naturelles[1].

Vous avez vu le zingari ; ci-joint le mage. C’est M. Joséphin Péladan que je

  1. Remarquez qu’il y a presque toujours un saltimbanque dans ses livres. Vous en trouverez dans Les Braves gens, dans Miarka, dans les Morts bizarres, dans la Chanson des gueux, dans Monsieur Destrémeaux, dans Une Histoire de l’autre monde, etc.