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qu’une chose qui lui appartienne en propre : la sensualité, une sensualité raffinée et d’autant plus excitante, qui n’est pas là seulement pour chatouiller et gagner la clientèle, mais qui s’épand aussi, je crois, par quelque vice de l’encéphale. Dans ce genre, les amateurs possèdent de lui toute une bibliothèque de chaise longue : Pour lire au bain, Tendrement, Lili et Colette, les Îles d’amour, Le nouveau décaméron, de ces livres comme les aimait la belle dame de Jean-Jacques et qu’elle ne trouvait incommodes qu’en ce qu’on ne les peut lire que d’une main[1]. La plupart de

  1. L’œuvre de M. Mendès « est quelque chose comme la villa d’Hadrien, qui contenait des réductions de tous les monuments de l’univers. Seulement, dans l’édifice composite, vous trouverez un coin décoré d’un goût bien personnel, et c’est l’alcôve. » J. Tellier (Nos poètes, p. 204).