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de marque, Le Bouscassié, L’homme de la Croix-aux-bœufs, Kerkadec le garde-barrière. Tout cela sonne terriblement. Et à la vérité, les héros de M. Cladel sont à la fois terribles et horribles. C’est la lignée de Han d’Islande et de Gilliat. Voit-il ses semblables ainsi ? Sans doute. En toute chose, le simple et l’humain sont ce qui frappe et ce qu’on voit le moins. Il faut une psychologie très affinée pour y être sensible. Et peut-être n’est-ce point le cas de M. Cladel, ni des romantiques en général.

Et comme il voit les êtres, il voit les objets. Il n’y a rien d’amusant comme la nature décrite par M. Cladel, si ce n’est peut-être l’histoire commentée par lui[1]

  1. Voyez par exemple, pages 209 et suiv., N’a qu’un œil. Il y a aussi le latin de M. Cladel. Page 198 du même livre : salve, regina ; salve, rege