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saur[1], qui est pour l’entrain et le vice de la lignée de Rivarol ; Eugène Guyon, l’élégant auteur des Soirées de la baronne ; Siébecker, plein de souffle ; Coquelin cadet, que les hypocondres élurent pour médecin ; Etincelle, qui prêche délicieusement le beau monde, dans sa chaire de la rue Drouot ; Auguste Germain, d’un « modernisme » à faire peur ; Pothey, qui est le roi de la charge ; Albert Gim, malicieux et fin ; Mme Mairet, d’une tenue de style toute parfaite dans les nouvelles de son Jean Métonde et de

  1. « Son style est agaçant, dit M. Maurice Barrès, coupé, heurté, rentré, plein de réticences, d’allusions, d’éruditions boulevardières, mais très propre par sa complexité même à rendre l’aventure du Parisien sensuel et énergique que paraît être l’auteur. Tous ses livres sont des confessions, poèmes brutaux, ou mieux encore affiches d’amour ; mais timbrées d’un sceau personnel et à la date de cette époque. » (Les Chroniques, no de sept. 1887.)