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un gamin de Paris promenant au hasard des jours sa belle humeur gouailleuse ; Augustin Filon, le pur lettré des Nouveaux contes ; Edmond Lepelletier, dont les Morts heureuses enferment de petites merveilles ; Ginisty, qui, avant de devenir le scrupuleux annotateur qu’on connaît, a écrit ce joli livre : Quand l’amour va, tout va ; Hugues le Roux, passé maître-chroniqueur et maître-romancier, maître-nouvelliste par surcroît ; Talmeyr, d’une pénétration si aiguë ; Montet, qui émeut ; Leroy, qui fait rire aux larmes ; Armand Dayot[1], en qui le bon conteur s’allie au bon critique ; Destrem[2],

  1. Cf. L’Aventure de Briscart. M. Dayot a publié aussi chez Magnier des Souvenirs de voyage (Italie, Espagne, Portugal) qui sont pleins de verve et d’esprit.
  2. Cf. Drames en cinq minutes. Une des nouvelles, Fleur bretonne, est à noter pour l’identité