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sont avisées d’en demander aux écrivains jusqu’à deux, trois et quatre par jour ? Leur talent s’est dépensé à cet effort quotidien. Pour une nouvelle bien venue, que d’autres où la lassitude se marque ! De celles-là, je voudrais n’avoir point à vous parler. Mais vous savez comme les recueils se font, et s’il n’y a dans le monde que quelques-uns d’entièrement accomplis, n’est-ce point, cette fois, la faute des écrivains eux-mêmes qui y entassent pêle-mêle leurs productions mauvaises et bonnes, jusqu’à concurrence des trois cents pages réclamées par l’éditeur ?