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la création de cette petite et si vivante toquée de Frou-Frou[1]. Après quoi j’ai peine à saisir le fil pour passer à L’Abbé Constantin. Cela vous a un air de gageure, l’accomplissement d’une promesse faite avant son mariage académique à quelqu’une de nos pieuses douairières qui le chaperonnait. Mais, pour être toute de tête, je n’en vois pas moins ce que cette littérature a de rare et de délicat. J’y trouve ce goût, auquel on ne croit plus guère, et qui n’est que le sentiment de la mesure. La plaisanterie y nait d’elle-même, sans qu’on la pousse, et comme une jolie fleur au mi-

  1. Voir la pièce du même nom. Et Monsieur et Madame Cardinal ? Et Les petites Cardinal ? On se reportera sur M. Halévy à un très fin article de M. A. Cartault, paru dans la Revue bleue du 28 mai 1881, et qui, comme tant d’autres articles judicieux et délicats du même écrivain, mériterait d’être recueilli.