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II


C’est, chez M. Theuriet, excès d’abondance, et, pour cette qualité qu’il pousse jusqu’au défaut, on l’aimera toujours plus qu’on ne l’admirera. M. de Glouvet a lui aussi de l’abondance, mais d’une autre sorte. Si M. Theuriet voit la nature en poète, M. de Glouvet la voit en agronome, comme il voit la société en magistrat. Des romans qu’il a écrits[1],

  1. Cf. L’Idéal, Le Forestier, Le Marinier, Le Père, Le Berger, etc. M. de Glouvet a publié sous l’anonyme, depuis que ceci est écrit, un roman à manifeste, intitulé : Marie Fougère, et qui s’est attiré une riposte assez vive de M. Alphonse Daudet.