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I


Cette naïveté, qui est le premier trait des natures paysannes, M. Pouvillon l’a rendue merveilleusement. Voyez, je vous prie, L’Innocent, Jean-de-Jeanne et cette même Cézette. Comme on les aime et comme ils feraient envie, si l’on ne devinait derrière eux la silhouette brutale d’une Rouzils, orgueilleuse et sotte, ou d’un Guiral[1], rapace et matois ! L’auteur a beau s’en cacher : cette vie des

  1. Cf. Cézette.