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sous une rhétorique plus ornée ? M. Moréas s’en est si bien rendu compte lui-même qu’il semble avoir renoncé à toute création personnelle pour s’abriter dans des adaptations de légendes moyen âge, où s’éploient à l’aise ses richesses de langue : « Et la belle princesse portait une robe de soie, où l’on voyait brodés à fin or des pards et des dragons, des serpents volants et des escramors et bien d’autres bêtes. Et le beau valet Constant chevauchait un cheval baillet couvert d’un drap de couleur azurée, « etc., etc.[1]. » Et il n’y a pas plus de raison pour que cela finisse qu’il n’y en a eu pour que cela ait commencé.

  1. Cf. la Revue indépendante de juillet 1887 (L’empereur Constant, paraphrase).