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mes. Après cela, relèverai-je l’étonnante phrase de M. Paul Adam, affirmant que « le naturalisme s’est écroulé parce qu’il ne croyait pas à l’idéalisme[1] » ? C’est donc qu’il n’eût plus été le naturalisme, ou qu’il faut demander aux contraires de se concilier. Pour ma part, et si tant est que le naturalisme soit mort, je ne serais point éloigné d’en donner l’explication opposée, et que son échec final vient justement de ce qu’il n’a point su se renfermer en lui-même et rester le naturalisme tout court, l’école de l’observation nette et précise. Ces raisons-ci sont-elles préférables, que donne à la suite M. Paul Adam, dont la première qu’en tant que patriote « il faut haïr l’œuvre naturaliste, qui tâche pour avilir à la face du monde

  1. Cf. le no 1 de la Revue de Paris et de Saint-Pétersbourg. Première année.