Page:Le Goffic - La Rose des sables.djvu/81

Cette page a été validée par deux contributeurs.

graphe de son nom seulement qui s’est francisée : sauf dans le Chtett, le quartier indigène, et au dehors, le long de l’enceinte, sous le mince feuillage en lames de cimeterre des eucalyptus qui abritent le marché arabe, tout y est nettement, résolument, de chez nous : les avenues, les rues, les places, le square, les casernes, les hôtels, la poste, l’église, grande, large, surélevée de plusieurs marches et flanquée de deux belles tours carrées avec deux croix trop modestes peut-être à leur pointe, — au demeurant, la première et la seule église vraiment digne de la France catholique que j’aie rencontrée dans le Sud algérien.

Elle était vide la première fois que j’y entrai. L’office avait dû être supprimé ou reporté, par suite de l’absence d’un des deux Pères Blancs qui