ment celtique de la vallée du Rhin et de la vallée du Danube. Trop médire de l’onomastique après un tel résultat manquerait de galanterie.
La sagesse serait de ne lui demander que ce qu’elle peut donner. Je suis trop neuf dans les questions américo-africaines pour avoir le droit d’y dire mon mot personnel : et, quand cette considération ne me retiendrait point, il suffirait, pour m’engager à la circonspection, de l’extrême diversité des thèses en présence. Autant d’auteurs, autant d’opinions. C’est la cour du roi Pétaud. Et M. Meillet est vraisemblablement aussi autorisé que le commandant Cauvet à prétendre que ce sont des navigateurs polynésiens qui ont découvert et colonisé l’Amérique, s’il est vrai que l’identité linguistique s’avère presque parfaite