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rissement. Mais, quand on a lu le commandant Cauvet, on est tenté de lui donner raison, sinon sur toute la ligne, au moins sur un grand nombre de points.

C’est « à la lueur des noms ethniques » — une « lueur » qui a déjà servi au conseiller de Grave et à Marande, qui servira demain à Meillet — que l’auteur des Berbères en Amérique se flatte de débrouiller l’obscur écheveau des premières migrations transocéanniennes. Il ne tient pas sa méthode pour parfaite ; il sait tout le mal que pense une certaine école de l’onomastique. Elle est « la peste de l’anthropologie », déclare Boule. Science conjecturale au premier chef. Mais enfin c’est par elle qu’un d’Arbois de Jubainville a pu retrouver, sous l’alluvion mongole et germanique, le tuf nette-