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escorté de ses lévriers sloughi, avec ses fauconniers en habits de fête, ses pages étranges, et portant lui-même un faucon agrafé sur son gantelet de cuir. Rien de commun dans les deux scènes, sauf leur sujet. L’une est traitée suivant les procédés de l’orientalisme le plus superficiel ; l’autre est une scène de ce moyen âge qui s’est perpétué presque sans changement jusqu’à nous dans les pays musulmans.

Le spectacle organisé par Daïlis et son père offrait beaucoup plus d’analogie avec cette seconde scène qu’avec la première. Tous les assistants sont unanimes à vanter l’aisance aristocratique, la grâce majestueuse avec laquelle le bachaga, qui n’est plus un jeune homme, descendit de son car et sauta en selle sur le magnifique pur sang qu’on lui avait avancé. Et