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Berliner Tagblatt. Et, au fond, peut-être Daïlis, comme tous les dauphins, n’attend-t-il pour faire comme son père que de lui avoir succédé.

Jusque-là il file doux ; il n’est « le Parisien », le musulman libéré, le prince Citron de l’Islam, qu’aux Folies-Bergère et à Trouville, loin des regards paternels. Devant eux il redevient le fils déférent, humble et soumis jusqu’à la servilité, qu’il se montra au cours de cette mémorable chasse au faucon dont le régal avait été promis aux deux échelons de la caravane, mais qui, en raison de l’inclémence du temps, ne put être donné qu’au premier.

Daïlis avait précédé Djelloul à Laghouat pour alerter les cavaliers Larbaa chargés de faire l’office de rabatteurs et spécialement la faucon-