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d’Alger, le matin même, par l’avion du lieutenant Poulain, ils ont fait prendre à notre caravane le chemin du retour.

Nous allons donc revoir le Mzab, Laghouat, Bou-Saada… La première et si heureuse impression qu’ils nous avaient faite ne s’en trouvera-t-elle pas un peu affaiblie ? C’est la seconde rencontre qui est toujours la plus dangereuse pour les villes comme pour les femmes…

Ghardaïa, pour sa part, l’aura fort bien supportée : nous la retrouvâmes dans la lumière et plus blanche, plus charmante que jamais. Même Beni-Yzguen sembla se défrogner pour nous accueillir au passage. Nous savions qu’en penser et que ces petites cités sœurs de l’Heptapole, en rond sur les hauts tabourets de leurs gour, sont en