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d’autorité sur une connaissance approfondie de l’âme indigène… Je l’écoute s’entretenir avec les chefs, tandis que le commun des congressistes, ressaisi par la fièvre de l’herborisation, s’égaille aux alentours. Il faudra les rappeler à coups de klakson, mais ils rapporteront toutes sortes de plantes lilliputiennes, dont on ne soupçonnait pas la présence, liserons, gueules-de-loup, roses de Jéricho sèches comme du parchemin. La profusion de cette dernière petite plante fera donner à l’endroit le nom de Camp des roses de Jéricho. Mais la veille, dans ce même cirque parcouru d’un vent acide, le major T. F. Chipp, directeur adjoint des Jardins botaniques de Kew (Angleterre), avait fait une découverte bien plus exciting, s’il est vrai qu’au retour on l’ait vu