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C’est le temps que mit le bachaga (alors aga) Djellant pour faire la route avec le colonel Belin et six cents chevaux.

— Et maintenant ?

— Quinze ou seize heures suffiront, coupées par deux ou trois haltes.

Cependant, comme l’étape sera longue jusqu’au déjeuner, on a cru prudent de nous lester de sandwichs et d’oranges.

Sept heures. Fanfare de klaksons. C’est notre boute-selle ! — Entre Beni-Yzguen, la ville sainte, à droite, et Bou-Noura, à gauche, le car s’engage dans une espèce de canon assez large, mais qui s’étrangle progressivement : nous nous en évadons par des rampes sinueuses, presque en épingles à cheveux. Beni-Yzguen, toute blanche, semble couler de son minaret, comme sécrétée par lui. Dans quelques mi-