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di (sic) d’aller à la mosquée. » Interdit aux chrétiens, bien entendu, kelb ben kelb, ces « chiens fils de chiens ». Comment Chevrillon réussit-il à forcer la consigne ? Quel talisman, quel sésame lui donna l’accès du mystérieux sanctuaire, l’introduisit presque en familier parmi ces tolbas jurisconsultes, inquisiteurs et gardiens des sépulcres ? Or les pages qu’il leur consacre sont assurément parmi les plus curieuses et les mieux renseignées de son livre magistral (Les Puritains du Désert). Et, en définitive, sans prétendre imposer ces frénétiques à notre admiration et en nous mettant même en garde contre les explosions toujours à craindre de leur fanatisme, l’auteur ne laisse pas d’être ému par tant de fidélité aux choses du passé ; tout cet ensemble de rites funéraires,