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lettres égarés parmi ces hautes compétences scientifiques, et j’ai éprouvé là combien la science est indulgente à l’ignorance qui ne cherche pas à s’en faire accroire et qui se relève par la curiosité. Je reste plus particulièrement obligé à M. Désiré Bois, professeur au Museum et le premier de nos botanistes, mais si modeste qu’à près de quatre-vingts ans il n’est pas encore de l’Institut ; à M. Prudhomme, directeur du Jardin Colonial de Nogent-sur-Marne, si vivant, si charmant et avec qui la science avait toujours figure de bonne compagnie ; à M. Bussard surtout, aux mains duquel m’avait confié sa femme, la grande romancière normande Marion Gilbert : nous ne nous retrouvions qu’à l’étape, car nous occupions des cars différents, et qui se montrait toujours si empressé, si fraternel.