jamais !… Allons-nous-en, Monsieur le Principal !
— Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ? demanda Prosper, ahuri.
— Oui, qu’est-ce qui te prend ? dit M. Lefur, non moins interloqué.
— Ce qu’il y a ? Ce qui me prend ?… Il y a, Monsieur Lefur, que cette prétendue bernache est mon oie, notre oie, le jars que nous cherchons partout depuis hier !…
— Tu es folle ! dit M. Lefur.
— Ah ! je suis folle ?… Eh bien ! voyez ce signe. Monsieur Lefur… Il n’est plus très apparent, sans doute. Tel qu’il est, il me suffit. Mais, si vous gardez personnellement le moindre doute, interrogez Madame Manégol : c’est elle qui l’a tracé sur le dos du jars, pour le distinguer des autres mâles de la couvée… Libre à vous, Monsieur Lefur, de prendre votre part d’une oie volée… Quant à moi, je ne resterai pas une seconde de plus dans cette maison.
— Vous avez entendu, Monsieur ? dit le principal à Prosper. Qu’avez-vous à répondre pour votre défense ?
— Réponds, je t’en supplie, gémit Hortense… Explique-toi, de grâce !
— C’est Bobinet, bredouilla Prosper… C’est ce coquin de Bobinet…
— L’élève Bobinet, de la classe de 4e classique ?
— Et quel autre voulez-vous que ce soit ?
— Je l’ignore. Monsieur, dit sévèrement le