sort devrait nous intéresser. Il faudrait les rebaptiser. On a proposé de les appeler Côtes-de-l’Ouest. Cela vaudrait mieux sans doute que Côtes-du-Nord, mais ne serait pas encore l’idéal, puisque le Finistère est plus à l’ouest que nous. J’opinerais personnellement pour le Méné-Bré. Tout un chacun connaît ce beau cône granitique, posé au centre du département et d’où la vue plane sur un immense horizon. Le Méné-Bré n’est pas un Gaurizankar et ce n’est pas non plus une taupinière. Tel quel, il est le plus haut sommet de l’Arrhée des Côtes-du-Nord. La légende et l’histoire l’ont consacré. Enfin son nom est très suffisamment euphonique. Voilà bien des titres à notre sympathie.
Après avoir vu comment ont été baptisés nos départements, voyons, avec M. Léon Dubreuil, comment ils ont été formés. L’auteur de la Révolution dans le département des Côtes-du-Nord convient de bonne grâce que, s’il est un département français qui ne donne aucune idée de la conception géographique du « pays », c’est bien le département qu’il étudie.
« Fait de pièces et de morceaux, sans qu’on y puisse découvrir de rapports véritables, coupé en