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MÉDAILLONS DE POÈTES[1]
JANE PERDRIEL-VAISSIÈRE : Celles qui attendent.
Le nouveau recueil de Mme Perdriel-Vaissière pourrait porter en épigraphe : « Femme de marin — Femme de chagrin. » Celles qui attendent, ce sont les fiancées et les épouses des errants de la mer, simples matelots ou capitaines, caboteurs, pêcheurs, longs-courriers, cols-bleus de la Flotte… Mme Perdriel-Vaissière, pour les avoir partagées, connaît leurs souffrances et leurs joies ; dans la pièce liminaire de son recueil, elle montre « celles qui attendent »,
Au balcon de leur longue espérance penchées,
Avec la main ouverte au-dessus de leurs yeux,
et elle nous dit l’énervement des unes, l’abattement
des autres, le râle voluptueux des exaucées.
Et, ce disant, elle se défend de faire « de la littérature ».
- ↑ Nous groupons ici, sous ce titre, quelques rapides études sur des poètes bretons de langue française, empruntées pour la plupart à d’anciennes chroniques de la Revue Bleue, de la Revue universelle et de la Revue hebdomadaire : d’où leur allure un peu fragmentaire.