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cinctement les circonstances qui ont donné lieu à la journée du 14 juillet 1789, à cette journée mémorable qui fut le prélude du bonheur du peuple et de l’anéantissement de ses oppresseurs.

« Le discours fini, un roulement de tambours ira porter jusqu’au ciel les cris : Vive la République ! Vive la Convention nationale ! Périssent tous les tyrans !

« On chantera ensuite des hymnes patriotiques.

« Les chants finis, le cortège se rendra sur la place de la Liberté et entourera la Bastille qui y sera placée.

« L’agent national de la Commune prendra la parole et dépeindra énergiquement au peuple cette forteresse, où étaient englouties l’innocence et la probité.

« Le résultat de son discours sera de faire brûler cette Bastille, à laquelle le feu sera mis par un membre de chaque corps constitué, le plus ancien garde national, le plus ancien vieillard et la plus ancienne des citoyennes.

« À l’instant où l’on mettra le feu à la Bastille, un coup de canon se fera entendre ; le roulement des tambours, le bruit des instruments, réunis aux voix des citoyens et citoyennes, annonceront l’allégresse publique.

« Ceux et celles qui savent chanter sont invités à entonner le premier couplet de l’hymne des Marseillais.

« Le cortège prendra de suite la route du Bosquet de la Montagne.